Mr BZ : un double qui ne parle pas mais qui dit tout
Mr BZ, ce n'est pas juste un perso que j'ai inventé pour faire joli. C'est comme une extension de moi.
Un témoin silencieux. Il exprime ce que je vois, ce qui me fait marrer, ce qui me fout en rogne, ce qui me touche. Là où je n'ai pas forcément les mots, lui prend la place.
Les quatre antennes
Sur sa tête, il a quatre abeilles plantées comme des antennes.
Elles ne sont pas là par hasard : chacune représente un trait psychologique, une facette de nos émotions contradictoires.
Et oui, elles ressemblent à des micro-pénis grimés en abeilles. Pourquoi ? Parce que ça me fait marrer. Parce que j'adore ce décalage entre le « oh là là c'est très fin comme humour » et ceux qui éclatent de rire devant une blague nulle et absurde. C'est potache, c'est théâtral, et au fond… c'est ça qui est artistique.
Un humour qui vire au noir
Avec ses antennes-abeilles, Mr BZ capte le quotidien des citadins.
Le métro, le boulot, le dodo. Les vices qu'on cache (alcool, sexe, drogues). Les mensonges qu'on s'invente pour tenir. Et cette fausse vie qu'on affiche sur nos réseaux sociaux, histoire de maquiller un quotidien qui parfois nous écrase.
C'est drôle, parce que c'est vrai. C'est noir aussi, parce que ça pique.
Un miroir déformant de nous-mêmes
Au fond, Mr BZ est grotesque, muet et attachant.
Il me ressemble, et il nous ressemble.
Il est la blague potache qui glisse vers l'humour noir, le rire qui cohabite avec la rage.
C'est peut-être ça, sa force : il ne sert à rien, sinon à nous forcer à regarder en face ce qu'on voudrait cacher.
Et demain, où va Mr BZ ?
[Section à compléter selon vos projets futurs pour le personnage]
0 commentaire